L’image que Paul utilise pour décrire l’être humain est celle d’une tente. Cette métaphore, tirée de son propre métier de fabricant de tentes, illustre la fragilité et le caractère temporaire de notre corps physique. Sébastien souligne que cette tente se « détériore peu à peu », victime du temps, de la maladie et des épreuves de la vie. Elle représente la « réalité visible » et « éphémère » de notre existence terrestre.
La tente est aussi l’habitation terrestre de notre être intérieur, notre esprit. Dans le cas du chrétien, cet être intérieur est « né de nouveau », transformé par le Saint-Esprit. C’est là que réside la véritable identité de l’être humain, une identité spirituelle et éternelle qui contraste avec la fragilité de la tente.
L’image de la tente permet ainsi à Paul de mettre en évidence le contraste entre notre condition présente, marquée par la souffrance et la mortalité, et notre espérance future d’une « habitation céleste éternelle », un corps glorieux et incorruptible.